Sous le haut patronage de Madame la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Elia Beatrice ASSOUMACOU, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD ) et les partenaires scientifiques malgaches ont mené ensemble un atelier de co-construction de deux activités au sein du programme « VARUNA – agir ensemble pour la biodiversité dans l’océan Indien », le 13 -14 Juin à l’hôtel Colbert suivi d’une séance de présentation et de restitution, le 15 juin.Ces institutions de recherche pilotent chacun un projet d’une durée de 4 ans, intitulés respectivement Varuna « Science de la Durabilité » et Varuna « Living Forest ». Ces projets visent le renforcement du dialogue entre la science et la société pour améliorer la gestion de la biodiversité.

VARUNA: UN PROJET AMBITIEUX SUR LA BIODIVERSITE

VARUNA est un programme lancé par l’AFD à l’échelle de l’Océan indien pour une durée de 4 ans (2022-2025). Il est coordonné par Expertise France et mis en oeuvre par une coalition de partenaires nationaux investis dans la durée sur la préservation des écosystèmes dans la zone1. Le programme VARUNA a ainsi pour ambition de contribuer à freiner l’érosion de la biodiversité du sud-ouest de l’Océan Indien, au bénéfice des habitants de la région.
VARUNA s’organise autour de trois composantes au sein desquels se déploient 7 projets spécifiques. Parmi ces 7 projets, deux d’entre eux consistent à encourager la contribution de la recherche scientifique aux dialogues avec les politiques publiques et les différentes parties prenantes de la préservation des écosystèmes.
Ces deux projets, intitulés Varuna Science de la Durabilité et Varuna Living Forest, sont dotés chacun d’un budget de 800 000 euros pour une durée de 4 ans. Ils sont mis en oeuvre par les partenaires scientifiques traditionnels de l’IRD et du Cirad dont le FOFIFA, l’Université d’Antananarivo et le CNRE. D’autres partenaires français, malgaches et comoriens sont également associés au projet.

Les résultats attendus sont le transfert de connaissances à un large public – jeunes, journalistes, chercheurs, administrateurs, acteurs du monde rural, de la conservation et du développement- et la mise en œuvre d’actions communes permettant d’aller vers un véritable changement dans la gouvernance de la biodiversité.