
Le DRFGRN (Département des Recherches Forestières et de la Gestion des Ressources Naturelles) est le département en charge de la recherche forestière au sein du FOFIFA. Le département œuvre pour connaître, sélectionner, implanter, conserver, restaurer, valoriser les ressources forestières au bénéfice des populations locales et de l’économie nationale. Il participe également aux formations des acteurs du secteur forestier. Le DRFGRN est coordonné par le Chef de Département et est composé de chercheurs, de techniciens et de personnels d’appui. Sur le plan historique, le FOFIFA DRFGRN a repris la mission, les activités, infrastructures et points d’essais du Centre Technique Forestier Tropical. Le DRFGRN dispose d’une expérience reconnue dans la sylviculture, la gestion de plantations forestières et la conduite de stations forestières, la valorisation durable des ressources forestières et la conservation et amélioration du sol. Les activités de recherches du DRFGRN s’articule autour de 4 programmes : Forêts naturelles, Forêts de plantation, Gestion conservatoire des eaux et du sol et Technologie du bois.
Les sites d’application du DRFGRN comprennent tous les points d’essais sylvicoles et stations en foresterie mis en place par le Centre Technique Forestier Tropical et dans le cadre du projet “Verger à graines de feuillus” par DRFP (ex DRFGRN) et le CIRAD :
- Station de Recherche Forestière de Beforona,
- Mandraka (verger à graines de Liquidambar), Ambodimandresy (Pinus et Eucalyptus),
- Analavola (Pinus et Eucalyptus),
- Besakay (Pinus),
- Analamirana (Pinus),
- Sandrangato (Forêts naturelles, espèces exotiques, …),
- Mahela (verger à graines Eucalyptus),
- Mahatsara (Forêts naturelles, enrichissement BUD),
- Andramasina (Pinus),
- Manankazo (espèces exotique, Agroforesterie)
Le DRFGRN œuvre pour connaître, sélectionner, implanter, conserver, restaurer, valoriser les ressources forestières au bénéfice des populations locales et de l’économie nationale. Il participe également aux formations des acteurs du secteur forestier.
Les essences forestières autochtones
Restauration et implantation
Les modes de régénération des écosystèmes forestiers soumis à des perturbations sont nombreux et nécessitent, pour leur mise en œuvre, des procédés qui se différencient en fonction de la nature et de l’intensité de la dégradation. Bien avant que la communauté internationale ne s’émeuve du sort des forêts tropicales, le DRFP s’est attelé à restaurer des vestiges de forêts situés sur le littoral Est, dans la région de Mahatsara, en les enrichissant avec des essences autochtones nobles. Les résultats ont été globalement satisfaisants, en particulier l’essence dénommée « foraha » ou Calophyllum inophyllum, réputée être un anti-VIH, a présenté un bon développement. Cette méthode, dite des « placeaux denses », pourrait donc être utilement appliquée à d’autres lambeaux forestiers. Dans cette même région, une collection de « Varongy », essence noble très prisée en menuiserie, a été implantée récemment avec succès. Un essai de « screening d’espèces » a été installé sur les Hautes terres centrales, dans la région de Ranomafana. Il s’agit de la mise en place d’un arboretum de plantes autochtones dont l’objectif est d’identifier, à partir des essences locales testées, celles qui sont aptes à la restauration de forêts dévastées ou appauvries au niveau de la région. Les espèces expérimentées ont été choisies parmi les plus prisées par la population locale pour ses besoins. L’une de ces collections, située à Vangimaha et dévastée par un feu accidentel, semble avoir bien repris. L’autre collection, actuellement utilisée par les habitants de la commune de Masomanga comme lieu de récréation, constitue une source de revenus pour la commune. En résumé, les essences forestières autochtones, réputées pour leur croissance lente, peuvent très bien se réimplanter dans les lambeaux forestiers dégradés, voire recoloniser la savane. Inventaires et prospections / Valorisations des sous produits / Nos compétences /
Le Personnel Scientifique
